Underland – 30 septembre 2020 de Robert Macfarlane

« Underland » , c’est le monde souterrain, là où les hommes et les femmes enfouissent leurs secrets, honteux ou merveilleux. Pendant plus de sept ans, Robert Macfarlane s’est rendu dans ces sites : dans des laboratoires cachés sous la mer dans des mines mystérieuses, au contact de peintures rupestres norvégiennes, devant des icebergs monstrueux nés de glaciers qui s’écroulent.

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Chronique : Un énorme merci à l’éditeur « Les Arènes » pour ce superbe livre.

Ce livre comporte de nombreuses couches. Un thème qui fait le lien avec ses nombreux voyages différents est l’héritage de notre génération pour l’avenir. Pour reprendre les mots de Jonas Salk, « Sommes-nous de bons ancêtres ? » Non, nous ne le sommes pas, c’est la réponse courte et je pense que nous le savons tous. C’est sur les glaciers du Groenland que cela est le plus évident. La vitesse à laquelle ils fondent devrait tous nous terrifier. MacFarlane ne se contente pas de voyager sur les glaciers, il fait de la descente en rappel dans un moulin qui est un trou creusé par l’eau de fonte qui, en profondeur, se transformera en une rivière au débit rapide qui fera fondre le glacier par le bas.

Ce sont ses voyages sous terre qui m’ont donné des frissons. Il décrit si bien ses exploits de spéléologie en Angleterre que je me suis retrouvé à retenir mon souffle avec lui alors qu’il se faufilait dans des trous si étroits qu’il devait tourner la tête sur le côté pour les traverser. Comment les gens peuvent-ils faire cela ?! Il parcourt des kilomètres sous la mer du Nord dans des tunnels miniers où l’équipement est laissé à pourrir parce qu’il est impossible de le récupérer. J’étais tout aussi claustrophobe lorsqu’il raconte ses expériences d' »exploration urbaine », se faufilant à travers des espaces de la taille d’un terrier de lapin pour accéder à des kilomètres de tunnels sous Paris. Je ne savais pas que c’était une chose et qu’il y a des groupes de personnes dans le monde entier qui participent à ce « passe-temps ».

En se promenant dans une forêt, il apprend à connaître la vie cachée de tout ce qui y pousse. Une forêt « pourrait être imaginée comme un super-organisme ». Une ville d’interactions – avec des arbres, des champignons et des plantes qui partagent, échangent, se lient d’amitié et se soutiennent mutuellement dans un monde qui se cache sous nos pieds – « une grande toile de bois ».

Ce livre est plein de voyages étonnants, d’écrits réfléchis et de conseils pour l’avenir, si quelqu’un veut bien écouter. La leçon ultime que nous devrions apprendre pour notre propre tranquillité d’esprit est « Trouvez la beauté, restez tranquille ». Si je n’est qu’un reproche est que j’aurai aimer voir les photos de ses expéditions mais ce n’est qu’un détails

Note : 9,5/10

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