An 300 000 et des poussières. Sur une planète sans loi aux confins de la Voie lactée. Meryma, 17 ans, se noie dans les drogues et la mélancolie pour oublier son passé tumultueux d’héroïne des guerres impériales – ainsi que le scandale qui a fait d’elle la honte de la Galaxie
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Chronique :Chacun trace ses propres lignes en matière de prose. Certains veulent des lignes très professionnelles qui mettent l’accent sur l’histoire. D’autres aiment se perdre dans la beauté de la langue. Il y a une ligne qui sépare la prose poétique de la prose violette et chacun en dessine sa propre version. J’ai aimé l’écriture du livre. C’était dramatique et parfois un peu exagéré, mais c’était fait avec habileté et je ne l’ai pas considéré comme violet.
Au début, le livre a de fortes vibrations de Dune avec des restrictions technologiques qui ont conduit à l’équivalent du livre de mentats, et des hiérarchies féodales qui se superposent à un monde de haute technologie. La planète possède même un élément rare et précieux pour les mines et les puissants commerçants qui viennent négocier pour elle.
Il y a la prose poétique susmentionnée. Ensuite, il y a le fait que nous avons un grand récit encadré dans lequel, beaucoup plus tard, notre héroïne est une figure et au fur et à mesure que le livre se déroule nous constatons une coupure entre l’échelle de l’histoire et le cadre.
Quoi qu’il en soit, plutôt que des batailles spatiales et des canons à rayons, il s’agit en fait d’un livre basé sur les planètes, avec des combats axé sur les personnages, et dont l’intrigue est en grande partie motivée par la curiosité de ne pas suivre les ordres, qu’ils viennent de sa famille ou d’autres membres de la noblesse de l’empire.
Je n’ai pas lu de science-fiction de ce type depuis un certain temps, et c’est un bon rappel. Je me suis bien amusé avec le livre.
Note : 9,5/10
Éditeur : Sarbacane Editions (6 janvier 2021) Langue : : Français Broché : 512 pages ISBN-10 : 2377315461
