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La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l’espace, surgit le plus puissant des golgoths : l’Hydragon. Alors que le monstre de l’ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu’un dernier espoir… Goldorak.

Chronique : Personne n’attendait une suite à Goldorak, et pourtant cette remarquable histoire est à la fois un hommage et évite les pièges de la nostalgie gratuite : le récit transpire la passion et le sérieux, et est très raccord avec le dessin animé et sa fin. Aucun modernisme de mauvais goût, tout y est respectueux , jusqu’à des détails connus des amateurs, et la psychologie des personnages est même creusée pour donner une tragédie forte, avec les mêmes énergies positives que dégageait le DA, c’est à souligner en ces temps moroses. Le graphisme est très bon et rend grâce aux traits originaux des personnages, mention à Actarus et Phenicia. D’ailleurs les cadrages et séquences sont parfois proche du dessin animé, ce qui montre dans l’autre sens que le manque de fluidité souvent reproché à la série, du au manque de moyen, était finalement proche d’une bande dessinée, cherchant le dynamisme à travers une image fixe. Cela rend curieux de la revoir car finalement la série était pleine d’ingéniosité du au manque de moyen. Bravo pour cette initiative qui ponctue un univers générationnel

Éditeur ‏ : ‎ KANA; Illustrated édition (15 octobre 2021) Langue ‏ : ‎ Français Relié ‏ : ‎ 168 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2505078467 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2505078463