Nouvelle Babel de Michel Bussi / 3 février 2022

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2097. Sur une île privée paradisiaque inaccessible, de paisibles retraités sont assassinés…
Trois policiers, un journaliste ambitieux et une institutrice nostalgique s’engagent dans une folle course contre la montre pour préserver l’équilibre d’un monde désormais sans frontières, où la technologie permet aux humains d’être à la fois ici et ailleurs.

Chronique : Pour son premier ouvrage du genre, Michel Bussi nous projette en 2097, dans un monde sans frontière grâce à la téléportation. Le géographe tire en arrière-plan un signal d’alarme sur notre terre qui ne tourne pas rond.

Michel Bussi, géographe devenu romancier, a démarré comme écrivain de terroir. Après 15 ans de succès, il s’attaque à la science-fiction parce que, « dans la littérature populaire, c’est intéressant de casser les genres ». Dans Nouvelle Babel (éditions Presses de la Cité), qui sort jeudi, lui qui aime d’habitude balader ses personnages entre passé et présent se transporte donc dans un futur lointain.

Ce Normand refuse les étiquettes qui lui resteraient de ses précédents livres: auteur régionaliste, de polar, d’intrigues sentimentales… Cette nouvelle intrigue se déroule en 2097. Une révolution a modifié toute la condition humaine: la télétransportation pour tous. La planète n’est plus qu’un seul État, sans frontières. Chacun vit où il veut. L’espagnol est la langue de l’humanité.

Sur ce terrain où on ne l’attendait pas, Michel Bussi noue une intrigue politique. Son roman d’anticipation démarre par un attentat inexplicable. On pense soudain à Anéantir de Michel Houellebecq. Mais la comparaison s’arrête là.

Michel Bussi, contrairement à l’autre Michel écrivain, accorde aux journalistes toutes les interviews qu’ils demandent. Son oeuvre romanesque est quasi ignorée des universitaires, et rarement commentée par les critiques littéraires. Et il n’a pas la prétention de nourrir le débat politique sur l’avenir de la civilisation occidentale.

Pour être laissé en paix, il ne livre que peu d’éléments sur sa vie. Par exemple sur son parcours avant ses 40 ans, l’âge auquel il a publié son premier roman, alors qu’il était chercheur au CNRS, expert en géographie électorale.

a fin du roman est plus facilement prévisible que dans d’autres romans de l’auteur, mais cela n’a pas gâché mon plaisir de lecture. Autant vous dire que j’ai dévoré les plus de 400 pages.
Avec Michel Bussi, une fois de plus, ce livre est une grande réussite.

Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité; 1er édition (3 février 2022) Langue ‏ : ‎ Français Broché ‏ : ‎ 446 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2258200326 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258200326

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