La Fille renard de Maria Grund

Un dimanche matin, sur une île au large de la Suède. Le corps d’une adolescente s’échoue sur le rivage. À côté de son cadavre, un masque de renard. Malgré les troublantes circonstances de sa mort, la police conclut à un suicide. Mais l’enquêtrice Sanna a l’intuition que quelque chose leur échappe. Dès le lendemain : une riche.

Chronique : Un thriller passionnant dès les premières pages, et un premier roman. Maria Grund a conquis mon cœur de lecteur au point que je n’en veux toujours plus.
Une intrigue à plusieurs niveaux, sombre et sanglante, qui se précipite littéralement, et les rebondissements qui s’ensuivent, l’auteur les sort de son chapeau, comme une véritable illusionniste.
La trame de l’enquête, menée par les deux protagonistes radicalement différents, La Fille renard est un chef-d’œuvre de mystère criminel, mené de manière réfléchie. Un tissu complexe de sous-entendus rend le lecteur fou, afin qu’il sache qu’il ne sait rien.

Une petite île endormie et pluvieuse, c’est là que le cadavre d’une jeune fille a été retrouvé….. Un suicide ? C’est ce que soupçonne la police, mais des meurtres de plus en plus exceptionnellement brutaux déclenchent une série d’événements que personne ne peut plus arrêter. Il ne tient qu’à Sanna de garder les habitants en sécurité dans leur propre maison.
Ces deux femmes sont aussi différentes que l’eau et le feu, mais elles partagent un objectif commun : attraper le meurtrier. Et lorsque des vies humaines sont en jeu, elles sont prêtes à affronter tous les dangers.
La façon dont Maria Grund crée ses personnages est exceptionnellement bien pensée, rien n’a été écrit par hasard. Chaque information, même les petites choses insignifiantes, a une signification. Les personnages féminins sont au premier plan, ils sont douloureusement réalistes, ce que j’apprécie beaucoup. L’auteur a très bien su aligner leurs personnalités si différentes pour créer une véritable dream team suédoise. Chacun d’eux porte sa propre souffrance sur ses épaules, et j’aime quand les personnages des livres ne sont pas idéalisés.

Le roman a une atmosphère extrêmement sombre, en me plongeant dans la lecture, je pouvais presque sentir les gouttes de pluie sur ma peau, ce froid et ce frisson à l’idée de ce qui allait se passer ensuite.
L’auteur a une légèreté extraordinaire dans son écriture, mais elle trompe aussi le lecteur, joue avec lui, jongle avec les conjectures pour l’égarer. C’est incroyable que je me sois laissé égarer comme ça ! Ce que je veux dire, c’est qu’une heure après avoir terminé le livre, j’étais encore allongé dans mon lit, réfléchissant à tout ce qui s’était passé. Et j’en suis arrivé à la conclusion que le problème n’était pas derrière moi, mais qu’il n’était tout simplement pas prévisible. C’est exactement comme ça que j’aime être surpris, d’une manière qui me fait décrocher la mâchoire du sol !

Éditeur ‏ : ‎ Robert Laffont (2 février 2023) Langue ‏ : ‎ Français Broché ‏ : ‎ 448 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 2221251180 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2221251188

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