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Une vague de criminalité frappe Southampton : un incendie parti de rien, un vol de voiture qui tourne mal, un meurtre dans un parc.
Chronique : MJ Arlidge revient avec le dernier volet de la série policière de Southampton mettant en scène l’inspecteur Helen Grace, une femme motarde et pleine de défauts, dans un contexte sombre et tendu, à l’époque de la pandémie de Covid 19. La police est confrontée à une vague croissante de violence et de crimes brutaux dans la ville, notamment des incendies criminels, des détournements de voitures et des meurtres, qui ne semblent pas avoir de rime ni de raison d’être et qui sont apparemment le fruit du hasard. S’efforçant de trouver un mobile, Helen et son équipe doivent être au top de leur forme pour comprendre ce qui se passe, mais l’équipe de police, très hétérogène, bouillonne de mécontentements, de fuites et de conflits. Au cœur de ce réseau d’intrigues et de malveillance se trouve l’inspecteur Joseph Hudson, mécontent et vindicatif, qui a l’intention de détruire Helen, sa rancune étant motivée par son histoire personnelle avec elle, mais il est tellement déréglé qu’il est aidé par le cauchemar qu’est la journaliste Emilia Garanita.
Sa meilleure amie et collègue, l’inspecteur Charlie Brooks, étant en congé de maternité, Helen, qui a du mal à nouer des relations étroites, se retrouve dangereusement isolée et exposée, alors que la pression pour résoudre les crimes vient d’en haut et que son patron ne peut pas la soutenir autant qu’il le voudrait en raison d’autres problèmes. Il y a beaucoup de drame dans cette lecture policière rapide et tordue, et il va falloir qu’Helen porte un regard neuf sur la vague de crimes avant que les pièces du puzzle ne commencent à s’assembler. Arlidge développe le personnage d’Helen avec la pression de l’ensemble des circonstances compliquées dans lesquelles elle est placée professionnellement avec l’affaire jusqu’à ce qu’elle finisse par s’en emparer tout en ayant à supporter les machinations de Hudson.
Arlidge utilise certains de ses personnages secondaires clés pour donner vie à l’histoire une fois de plus. Certains travaillent principalement à faire avancer l’affaire, tandis que d’autres semblent plus enclins à ébrécher la fragile façade du protagoniste. En définitive, il s’agit d’une histoire qui repousse les limites d’un roman policier déroutant et où certains personnages montrent des couleurs nouvelles ou plus profondes. Tout cela à travers les actions des personnages secondaires, qui servent bien cette œuvre.
Même si j’ai parfois eu du mal avec le roman, je suis heureux d’avoir persévéré et d’avoir trouvé mes marques. C’est peut-être parce qu’il y avait beaucoup de crimes aléatoires, plutôt qu’un crime central sur lequel l’histoire se concentrait. J’ai toujours apprécié cette série et j’aime les rebondissements qu’Arlidge utilise pour faire avancer l’histoire. Même si j’avais besoin d’un peu de stabilité par moments, je l’ai trouvée et j’ai pu apprécier la dynamique utilisée pour maintenir le récit sur les rails. Arlidge utilise des chapitres courts pour faire avancer les choses et ne s’en écarte que lorsqu’une partie riche de l’histoire vient s’ajouter à l’intrigue, amenant le lecteur à ressentir plus profondément l’intensité de l’œuvre. Le développement des personnages est excellent et le fait de revenir sur certaines des luttes auxquelles certains sont confrontés tout au long de la série est une merveilleuse récapitulation qui maintient le fan de la série en haleine.
Éditeur : Les escales éditions (2 février 2023) Langue : Français Broché : 480 pages ISBN-10 : 2365697232 ISBN-13 : 978-236569723
