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Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…
Chronique : Lukas Dhont a vraiment l’art de choisir ses stars principales, on l’a remarqué dans Girl (dont Victor Polster est une âme pure), et ce Close confirme cette jeune Eden Dambrine qui nous retourne le cœur comme une crêpe. Son personnage d’enfant à la dérive psychologique et chancelant sous le poids d’une culpabilité indéniable réclame la vérité. Ce qu’on aime dans ce drame poignant, c’est justement la sobriété de la scène, qui ne cherche pas à vous forcer la main avec le violon et le cri du plomb en plans serrés à n’en plus finir (gros sentimental…), mais laissez-vous venir ressentir pour vous-même le malaise à l’intérieur de ce jeune garçon, seul avec un traumatisme dont il se sent coupable. Voir un enfant malheureux suffit à nous briser le cœur, et Lukas Dhont a appris qu’il n’y a plus rien à ajouter.
La photographie est folle, avec une lumière pénétrant l’écran et changeant avec le mouvement du corps, dans un poème presque sans fin. C’est un cinéma qui se vit plus qu’il ne s’explique.
La caméra perce, le cœur bat… la caméra joue avec Eden Dambrine son visage, son corps, et cherche sans cesse à sublimer. Cela semble si facile, sa beauté est si naturelle, mais la façon dont il est intégré à l’image et au son le rend éthéré. C’est à la fois complexe et naturel. C’est la naissance sous nos yeux, et c’est un cadeau. Proche, le film est sûr de faire monter les larmes aux yeux, mais l’authenticité abonde, et au-delà, Lukas Dhont devient la marque de fabrique de ce grand cinéaste à la sensibilité assumée, revendiquée, portée. De la tristesse et de l’émotion comme ça, au cinéma, on en veut tous les jours. Impossible de rater, crient les caméras, et maintenant autour des sièges, c’est beau, totalement…
Réfréner qui l’on est vraiment parce qu’on se sent jugé aux yeux des autres, et finalement à ses propres yeux.
Ou comment ce qui vous entoure vous amène à « rentrer dans le rang », et vous empêche de montrer, d’éprouver réellement les choses, que ce soit dans l’amitié comme dans le deuil.
Une exploration de l’adolescence et de l’intime toute en délicatesse, et servie par un casting impeccable.
Un mélodrame dur et poignant sur la quête de soi-même.

Video : Le bruit est répandu même dans les scènes bien éclairées ;les problèmes de compression sont peu nombreux et les détails sont assez solides. Les gros plans montrent beaucoup de maquillage appliqué sur les personnages féminins. Les sons sont complètement saturés avec beaucoup de punch et des nuances évidentes. La palette est diversement lumineuse et reste vraie même dans des scènes sombres et/ou brumeuses. Les niveaux de noir sont d’une profondeur satisfaisante et les tons chair sont parfaitement précis.

Audio : La bande-son sans perte livre la marchandise. La piste est abondamment spacieuse et savamment équilibrée. La profondeur de la piste est importante. La basse est régulièrement intense, que ce soit à l’appui de la partition ou de l’action, et souvent une combinaison équilibrée des deux. La musique joue avec une présence scénique transparente, immergeant l’auditeur avec des notes super claires et une présence scénique bien définie, dominante le long de l’avant mais pas du tout timide à propos de l’étirement arrière. Les éléments d’action – divers bruits sourds sont tous finement détaillés et parfaitement placés. Les effets sonores ambiants sont vrais partout. La clarté du dialogue, le positionnement et la hiérarchisation sont excellents.
Classé : Tous publics Dimensions du colis : 18.6 x 13.8 x 0.7 cm; 80 grammes Réalisateur : Dhont, Lukas Format : Couleur, Cinémascope, PAL Durée : 1 heure et 41 minutes Date de sortie : 7 mars 2023 Acteurs : Dambrine, Eden, De, Waele Gustav, Dequenne, Emilie, Drucker, Lea Sous-titres : : Français Studio : DIAPHANA DISTRIBUTION ASIN : B0BPGMW215
