La première série de Nawell Madani est plutôt une bonne surprise même si elle use les poncifs du genre.
La vie d’une journaliste sombre dans le chaos lorsqu’elle aide son frère à échapper à la police, mettant sa famille dans la ligne de mire d’un baron de la drogue.
Nawell Madani porte plusieurs casquettes dans Jusqu’ici tout va bien : créatrice, co-scénariste et tête d’affiche puisqu’elle joue l’héroïne Farah, l’ainée d’une famille de 4 enfants. Madani s’entoure à cette occasion d’une distribution impeccable, allant de la douce mais si drôle Kahina Carina, de la battante Carima Amarouche et de l’étoile montante du petit écran/influenceuse Paola Locatelli. Djebril Zonga (Les Misérables), son conjoint, s’offre quant à lui le rôle du grand méchant.
On ne l’attendait pas sur ce terrain là. Celle qui nous a habitués à la comédie avec ses spectacles de stand-up change de registre avec sa toute première série. Dans Jusqu’ici tout va bien, Nawell Madani campe une journaliste prometteuse qui se met dans une situation compliquée quand elle doit rembourser une somme importante à un dealer avant la fin du Ramadan. C’est la comédienne elle-même qui a imaginé cette histoire pendant le confinement et co-écrit le scénario, aux côtés de Simon Jablonka (Engrenages). Et le résultat est à la hauteur de ses ambitions. Si le postulat de base est assez classique, Madani déroule le fil de son histoire en jouant habilement la carte du suspense et de la tension. Elle n’hésite pas à mettre sa galerie de personnages dans des situations désespérées. Le spectateur est témoin de cette descente aux enfers et se demande jusqu’où ils peuvent aller.
L’humoriste a souhaité faire une série centrée sur un groupe de femmes – des sœurs dans le cas présent – qui arrive à gérer une situation de crise.
Et le pari est réussi, grâce à un casting féminin particulièrement solide.
Avec son format court de 30 minutes par épisode (assez rare pour un drame), qui permet de la binge-watcher en une ou deux soirées si l’on souhaite, la série de Netflix se regarde assez rapidement.
Si vous êtes fan de l’humoriste belge, vous y retrouverez un peu de son style à travers des répliques cinglantes. La jeune femme d’origine algérienne rend d’ailleurs hommage à sa culture et place son action en plein Ramadan. La date de diffusion tombe d’ailleurs durant cette période de jeûne pour les Musulmans de France. Une aubaine.

Une série qui, cette fois, n’est rien sans le poids d’acteurs qui répondent au défi et qui ne se laissent pas porter par les surprises de l’intrigue (thriller classique). Tout est bien ficelé : les personnages ne sont pas des marionnettes de circonstance, un bon scénario.
Il a cette grande vertu du cinéma français, dans sa sincérité brutale et élégante, de réussir à faire un thriller sans tomber dans le « vouloir être hollywoodien ». Il garde sa part de vérité, sa terrible dose de réalité sociale, sa pointe de dénonciation et, en même temps, il parvient à divertir.
Un film sur les femmes, sur la communauté maghrébine en France, sur des réalités qui sont là. Il leur dit, sans les insulter, une grande vertu dont certains mouvements devraient s’inspirer.
Français jusqu’au bout des ongles et j’aime la french touch, toujours (ou parfois) si vindicative, mais qui sait trouver l’équilibre entre la fiction (parfois cachée) et cette nouvelle vague de réalité qui, au fond, cache tant de force esthétique.
La série a été bien reçue par le public et a été saluée pour son écriture intelligente, ses dialogues bien construits et ses performances d’acteurs convaincantes. Cependant, certains critiques ont noté que la série était parfois prévisible et qu’elle reposait parfois sur des stéréotypes de classe et de genre.
En fin de compte, si vous êtes intéressé par la série, je vous recommande de la regarder et de vous faire votre propre opinion.
Quatre femmes absolument différentes mais fortes tentent de prouver qu’elles peuvent survivre et être victorieuses dans ce monde puissant et patriarcal.
Elles appartiennent toutes à un foyer musulman, qui accorde de l’importance à sa famille quoi qu’il arrive. Lorsque Fara dénonce la stratégie de fake news de la chaîne 24 News, elle est presque renvoyée, mais sa famille la soutient et lui suggère de rester forte et de s’en remettre à Dieu.

Lorsque Selim a des ennuis, les quatre femmes élaborent un plan pour aider à résoudre le problème, sans savoir qu’une plus grande complication les attend.
A la fin de la Saison 1 de Jusqu’ici tout va bien, Fara demande à Oumar et à ses hommes de prendre d’assaut la chaîne pendant les informations en direct. Il menace de tuer des gens en direct à la télévision si les officiers chargés de brûler la drogue ne la lui rendent pas. À l’insu du gangster, les sœurs de Fara interceptent la voiture et mélangent la vraie drogue à la fausse.
Mais entre-temps, Lina a trouvé un moyen d’échapper à sa captivité et s’est enfuie. Lorsque Oumar tente de partir, Fara lui parle des faux médicaments. Cela l’exaspère et il braque une arme sur Fara, qui a apporté la sienne dans la bagarre. Au moment où les flics arrivent, la tension sur la scène explose, et Fara et Oumar se tirent dessus. Alors que Fara survit, Oumar semble avoir reçu un coup fatal et meurt sur le coup.
A la fin de la Saison 1 de Jusqu’ici tout va bien, il est révélé que Fara a raconté cette histoire à un avocat devant le gangster à qui appartenait la drogue. Fara lui dit que s’il la fait sortir de prison, elle lui dira exactement où se trouve la drogue. Il est intéressant de retrouver Fara derrière les barreaux, mais la situation n’est pas si surprenante.
Semir quant à lui avait déjà reconsidéré sa décision de fuir sa maison, et lorsque son père se présente, il est convaincu que la fuite ne résoudra aucun problème. Il a créé suffisamment d’ennuis à ses sœurs et il est temps de mettre un terme à tout cela. Finalement, il rentre à Paris avec son père et se rend à la police. Il plaidera coupable des faits qui lui sont reprochés, notamment la mort du policier et la présence de drogue dans sa voiture, et passera un très long séjour en prison.
A la fin de la Saison 1 de Jusqu’ici tout va bien, la drogue est cachée dans une voiture. Lina et ses amis se demandent ce qu’ils vont en faire. Il s’agit d’une marchandise d’une valeur de plusieurs millions de dollars, et si elles parviennent à la vendre à quelqu’un, elles auront assez d’argent pour aider tout leur quartier.
A la fin de la Saison 1 de Jusqu’ici tout va bien, il n’est pas précisé si la drogue est échangée contre la liberté de Fara ou si Lina et ses amis trouvent quelqu’un à qui la vendre. Dans les deux cas, la consignation est un plan sur lequel la famille peut s’appuyer. Et avec des millions dans leur garage, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne trouvent un moyen de s’en débarrasser en échange d’un peu d’argent, améliorant ainsi leur situation financière.

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