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Madeleine retrouve Max, son premier fiancé, qu’elle croyait mort à la guerre d’Indochine. Mais elle se trompe : l’homme qu’elle prend pour lui s’appelle René. Celui-ci accepte de jouer le jeu, au risque d’y perdre sa propre identité.
Chronique : René Loriot a passé les six dernières années de sa vie à la maison de retraite « L’Espérance ». Lors de la Saint-Jean, une dame portant des souliers rouges l’a aperçu dans le jardin et s’est écriée : « Tu es là, tu es revenu ? » Elle l’a ensuite pris dans ses bras en le confondant avec son premier amour, Maximilien, qui était censé être mort il y a soixante ans en Indochine. René est troublé par ce visage familier, mais il ne parvient pas à se rappeler d’où il le connaît. Cependant, il souhaite vivre cette histoire d’amour avec cette dame, qu’il protège et aide à se rappeler les souvenirs perdus de leur vie passée.
Le livre explore également la vie de Célestine, une religieuse généreuse qui a quitté l’Afrique il y a quatre ans pour travailler à « L’Espérance ». Elle a toujours un livre de contes d’Andersen avec elle et l’utilise pour aider les pensionnaires à se préparer à la fin de leur vie.
Le roman est poétique et rempli d’émotions, sans être sombre ou pathétique. Les personnages âgés réfléchissent avec tendresse sur leur vie passée et sur le chemin qu’ils ont parcouru. Le livre est lumineux, rappelant que l’amour est toujours possible, même à un âge avancé. La couverture bien choisie illustre parfaitement l’esprit du livre et la fragilité de la mémoire.
En somme, c’est un roman magnifique et abouti, rempli de tendresse et d’émotions. L’écriture est splendide et de nombreux passages pourraient être cités pour leur beauté. C’est un petit bijou à découvrir sans attendre.
Éditeur : Rivages (12 avril 2023) Langue : Français Poche : 240 pages ISBN-10 : 2743659238 ISBN-13 : 978-2743659233
