Noir sanctuaire (3 mai 2017) de Douglas Preston et Lincoln Child

Après une mauvaise rencontre dans les marais d’Exmouth, Massachusetts, l’agent spécial du FBI Aloysius Pendergast est porté disparu…
Bouleversée par la perte de son protecteur, Constance Greene se retire dans les souterrains du manoir de Pendergast, au 891 Riverside Drive, à New York, où une bien mauvaise surprise l’attend…
Diogène, le frère cadet d’Aloysius, que tout le monde croyait mort, fait sa réapparition et réussit à convaincre la jeune femme de le suivre sur une île mystérieuse.

Chronique : Les auteurs nous offrent ici une aventure tonitruante et mouvementée dont ils ont le secret. Si vous vous souvenez bien, dans l’épisode précédant, nous perdions la trace de l’inspecteur Pendergast. Constance de retour dans ses appartements souffre de son absence… Disparu, mort, qu’est-il advenu de lui ? L’ambiance est  ici sombre, secrète, tragique. Au centre de l’intrigue, des expériences scientifiques morbides et discutables, de la dissimulation doublée de manipulation. On y découvre des personnages sous un nouveau jour, avec leur histoire, leurs élans et leurs vieux démons. Ce que va vivre Constance est très intéressant et nous faire découvrir un pan de sa personnalité qu’on ne soupçonnait pas. C’est une bonne chose car cela permet de renouveler l’approche des personnages et de continuer de s’intéresser à eux en se disant qu’ils n’ont pas fini de nous étonner. L’écriture fluide nous permet de rester impliqué sans nous plaindre de longueurs inutiles. Et le contenu, bien ficelé, est intéressant et le trait n’est pas forcé sur le côté surnaturel et donc tout est dosé avec intelligence. A suivre avec plaisir…

Note : 9/10

  • Broché: 400 pages
  • Editeur : Archipel (3 mai 2017)
  • Collection : Suspense

51IhRbGNG-L._SX317_BO1,204,203,200_.jpg