TERRIFIER 2 Un film de :Damien Leone Avec :Lauren LaVera, David Howard Thornton, Jenna Kanell

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Un film de :Damien Leone Avec :Lauren LaVera, David Howard Thornton, Jenna Kanell

TERRIFIER 2 : Après avoir été ressuscité par une entité sinistre, Art le Clown revient dans la ville de Miles County où il prend pour cible une adolescente et son jeune frère le soir d’Halloween.

Chronique : Le film d’horreur extrême et interminable débute par un rêve, mais au lieu d’être totalement cruel, il offre une expérience absurde et amusante.

Terrifier 2 est une expérience cinématographique d’horreur extrême qui ne laisse pas indifférent. Ce film repousse les limites de l’intensité, mettant véritablement à l’épreuve nos nerfs et notre estomac. Il a fait sensation en faisant parler de lui, prétendant avoir provoqué des réactions extrêmes chez les spectateurs, au point d’avoir nécessité une intervention médicale. Pour ceux qui cherchent des sensations fortes et qui sont prêts à se confronter à des images dérangeantes, Terrifier 2 répondra certainement à leurs attentes.

Le gore est omniprésent dans le film, avec des scènes audacieuses où le sang, les viscères, les dents et les tendons sont mis en avant de manière choquante. Art the Clown, un personnage effrayant et cruel, ne laisse aucun répit aux corps humains qu’il rencontre. Il les traite avec une violence brutale, les déchirant tels une piñata remplie de joyaux morbides. Chaque coup, chaque décapitation révèle une cascade d’horreurs intestinales et d’éclats de sang, ajoutant une dimension à la fois dérangeante et fascinante au film.

Au-delà de l’aspect purement graphique, Terrifier 2 propose également un semblant de scénario. Nous suivons Sienna Shaw, interprétée par Lauren LaVera, une lycéenne qui se prépare pour une fête d’Halloween en confectionnant un costume inspiré de son défunt père. Une nuit, Sienna fait un rêve troublant où elle se retrouve confrontée à Art the Clown, parvenant même à le repousser en le mettant accidentellement en feu. Cette rencontre onirique prend une tournure étrange lorsque, le lendemain, sa chambre prend feu dans des circonstances mystérieuses. Sienna et ses amis se retrouvent alors face à face avec le clown perturbé, déclenchant un enchaînement d’événements cauchemardesques.

La véritable inventivité de Terrifier 2 réside dans la manière créative dont les corps sont morcelés. Les scènes sont longues, dépourvues de tout adoucissement, et plongent les victimes dans une souffrance palpable. Cependant, malgré l’abondance de sang et de violence, les effets pratiques utilisés dans le film sont impressionnants et contribuent à rendre l’expérience divertissante et même absurde par moments. Le résultat final est plus dans la lignée de « Evil Dead » que dans celle des films de torture comme « Saw ».

Bien que les commentaires sur les dangers d’une exposition non supervisée aux écrans et sur la nature troublante du divertissement lié aux crimes réels ne soient pas nécessairement originaux, ils ajoutent une dimension critique intéressante au film. Cependant, il est vrai que la durée de Terrifier 2 est légèrement excessive, dépassant ce qui serait nécessaire de manière significative. Cela dit, l’engagement du casting et les scènes à couper le souffle où la chair est mise à mal sont indéniablement captivants, et trouveront certainement un public avide d’expériences cinématographiques intenses

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.78:1 Classé ‏ : ‎ 16 ans et plus Dimensions du colis ‏ : ‎ 19 x 13,6 x 1,4 cm; 60 grammes Référence constructeur ‏ : ‎ LBX-FR-469 Réalisateur ‏ : ‎ Damien Leone Format ‏ : ‎ PAL, Couleur Durée ‏ : ‎ 2 heures et 12 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 24 mai 2023 Acteurs ‏ : ‎ Lauren LaVera, Jenna Kanell, David Howard Thornton, Kailey Hyman, Samantha Scaffidi Doublé : ‏ : ‎ Anglais, Français Sous-titres : ‏ : ‎ Français Langue ‏ : ‎ Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ ESC Editions

Missing : disparition inquiétante, le 24 mai en VOD ! De Will Merrick (II), Nicholas D. Johnson Avec Storm Reid, Nia Long, Megan Suri

Vod : https://vod.canalplus.com/cinema/missing-disparition-inquietante/h/21337591_40099?sc_openpartner=CNC

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Coincée à des milliers de kilomètres de sa mère disparue en Colombie, June utilise les nouvelles technologies pour enquêter sur sa disparition, mais découvre des mystères et révèle des secrets qui la font réaliser qu’elle ne connaissait jamais vraiment sa mère.

La suite du long métrage « Searching – Portée disparue

Chronique : Bien que « Missing » ne soit pas une suite directe de « Searching », il fait partie d’un univers cinématographique en expansion axé sur la recherche, avec une brève référence au mystère du film de 2018 qui crée une atmosphère palpitante dès le départ. Alors que « Searching » suivait un père à travers des écrans pour retrouver sa fille, « Missing » suit une fille utilisant la même structure narrative pour retrouver sa mère. Bien que capturer deux fois la magie soit difficile, « Missing » manque de l’originalité captivante de son prédécesseur. Alors que John Cho était formidable dans le rôle principal de « Searching », révélant chaque nuance de peur et d’espoir, « Missing » n’arrive pas à susciter la même empathie, malgré son concept intriguant.

Le nouveau film de Nick Johnson et Will Merrick, basé sur une histoire d’Aneesh Chaganty et Sev Ohanian de l’équipe originale de « Searching », adopte la même approche narrative, mais souffre de quelques rebondissements excessifs qui épuisent une partie de son réalisme captivant. Cependant, « Missing » est plus rapide et met en avant le personnage de June, une adolescente experte en technologie, offrant une présence à l’écran sympathique et engageante grâce à la performance de Storm Reid.

Cependant, lorsque Grace et Kevin ne se présentent pas comme prévu à l’aéroport de LAX, que June a capturé avec son téléphone portable, sa panique grandit et elle met à profit son instinct et son expertise en ligne. Malgré les difficultés de communication avec le réceptionniste de l’hôtel à Carthagène qui ne parle que l’espagnol, June fait preuve d’une ingéniosité remarquable en utilisant Google Maps et en obtenant l’aide d’un coursier nommé Javi, qui apporte chaleur et humour à ce thriller plein de suspense.

À mesure que June pirate de nouveaux mots de passe, visite des sites web et lit des e-mails, « Missing » soulève plus de questions qu’il ne fournit de réponses, incitant les spectateurs à remettre en question les personnages à maintes reprises. Deviner la vérité devient captivant, mais alors que la disparition de Grace devient une affaire nationale, les réalisateurs Johnson et Merrick adressent la nature sinistre de la tragédie. Le film met en scène des podcasteurs et des TikTokers analysant chaque détail de l’affaire, propageant des théories infondées et des complots pour leur propre notoriété et profit, ce qui est à la fois divertissant et alarmant. De plus, l’utilisation efficace des vidéos de surveillance Ring, qui n’était pas aussi répandue lors de la sortie de « Searching », ajoute de la tension.

Cependant, contrairement au délicieusement fou « M3GAN » qui mettait en garde contre une dépendance excessive à la technologie, « Missing » se transforme finalement en une célébration de ses possibilités. Il nous rappelle également l’importance d’utiliser des mots de passe plus sécurisés, évitant les noms de chiens d’enfance et les dates d’anniversaire des enfants.

Critique : La Guerre des Lulus De Yann Samuell Avec Tom Castaing, Léonard Fauquet, Mathys Gros

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À l’aube de la Première Guerre mondiale, dans un village de Picardie, quatre amis inséparables, Lucas, Luigi, Lucien et Ludwig, forment la bande des Lulus. Ces orphelins sont toujours prêts à unir leurs forces pour affronter la bande rivale d’Octave ou pour échapper à la surveillance de l’Abbé Turpin…

Chronique : La Guerre des Lulus est une adaptation captivante d’une série de bandes dessinées scénarisées par Régis Hautière et illustrées par Hardoc, publiée chez Casterman depuis 2013. Le film raconte l’histoire d’un groupe d’enfants plongés au cœur de la Première Guerre mondiale. Alors qu’ils se trouvent en forêt, leur orphelinat est évacué, les laissant livrés à eux-mêmes. Leur objectif est de rejoindre la Suisse, le « pays jamais en guerre ».

En chemin, ils rencontrent des personnages intrigants tels qu’une ermite bienveillante jouée par Isabelle Carré, un déserteur allemand interprété par Luc Schiltz, un sabotier en roulotte incarné par Didier Bourdon, et un évadé sénégalais aux allures de dandy joué par Ahmed Sylla. Ils croisent également la route de Luce, une jeune fille insouciante qui devient leur guide lumineux. Une cinquième Lulu !

Bien que l’intrigue ne soit pas toujours surprenante et que l’interprétation puisse être inégale, Yann Samuell (connu pour Jeux d’enfants et La Guerre des boutons) parvient à insuffler à cette mini-odysée une fraîcheur salutaire. Il ose même mélanger les genres en juxtaposant l’imaginaire du conte (avec la sorcière, la forêt et les histoires racontées le soir) à celui de la guerre (avec les tranchées et les ruines).

J’ai initialement pensé que « La guerre des Lulus » serait une réplique de « La guerre des boutons » (version 2011) du réalisateur Yann Samuell, mais quelle surprise agréable ! Ce film fantastique déploie de grands moyens, avec des images et une bande originale sublimes. Inspiré de manière remarquable d’une bande dessinée créée par Régis Hautière et Hardoc, il m’a réellement enthousiasmé. Cette bande de Lulus, à la fois innocente et séduisante, m’a captivé de bout en bout avec son histoire envoûtante, rocambolesque et fascinante. J’ai tellement été impressionné que, dès la fin de la séance, j’ai ressenti un désir irrésistible de lire l’œuvre originale qui a tant inspiré ces acteurs jouant avec une justesse admirable. Les rebondissements et les émotions sont présents à chaque instant, du début jusqu’à la fin du générique. Un grand bravo à Yann Samuell pour cette nouvelle œuvre d’art, absolument géniale.

En ce qui concerne la vidéo, les images sont bien réalisées, capturant avec précision les décors et les moments clés de l’histoire. Les scènes sont claires et les détails sont bien rendus, ce qui permet une immersion complète dans l’univers du film.

Quant à l’audio, la bande sonore est bien mixée, offrant une qualité sonore claire et équilibrée. Les dialogues sont audibles et les effets sonores sont bien intégrés, contribuant à l’ambiance du film. De plus, la musique accompagne parfaitement les différentes scènes, renforçant les émotions et l’intensité de l’histoire.

Dans l’ensemble, le DVD de La Guerre des Lulus propose une expérience audiovisuelle satisfaisante. Les aspects vidéo et audio sont de bonne qualité, permettant de profiter pleinement de l’histoire captivante et des performances des acteurs.

Critique : L’Envol De Pietro Marcello Avec Raphaël Thiéry, Juliette Jouan, Louis Garrel

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Quelque part dans le Nord de la France, Juliette grandit seule avec son père, Raphaël, un soldat rescapé de la Première Guerre mondiale. La jeune fille fait un été la rencontre d’une magicienne qui lui promet que des voiles écarlates viendront un jour l’emmener loin de son village.

Chronique : Le premier film en français du réalisateur italien Pietro Marcello a été choisi pour ouvrir la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes l’année dernière (2022) , et cela n’est pas un hasard, car il incarne parfaitement la liberté prônée par cette section parallèle. « Son Envol » est un conte musical inspiré librement du roman russe « Les Voiles écarlates » d’Alexandre Grine. L’histoire se déroule dans un village du Nord de la France après la Première Guerre mondiale, où un soldat nommé Raphaël (interprété par Raphaël Thiéry) rentre chez lui, épuisé physiquement et mentalement. Sur la tombe de sa femme décédée pendant son absence, il découvre qu’elle lui a laissé une fille, Juliette, âgée de quelques mois. Au fil du temps, Juliette (interprétée par Juliette Jouan) devient une jeune femme rêveuse et solitaire, passionnée par la musique et le chant. Elle est proche de son père, qui gagne sa vie en travaillant le bois, mais elle aspire à échapper à l’atmosphère hostile de son village. Un jour, elle se laisse convaincre par une magicienne (Noémie Lvovsky) qu’un navire aux voiles rouges l’emmènera loin de là.

Le cinéaste italien, connu pour ses films tels que « Bella e perduta » et « La Bocca del lupo », nous offre ici un film qui oscille entre la fable fantastique et la comédie musicale. Malgré une toile de fond sombre abordant de front des sujets tels que le viol et la mort, la narration conserve toujours une grande finesse, mettant en lumière la beauté de la relation entre le père et sa fille ainsi que la quête d’émancipation de Juliette, empreinte d’une douceur immuable. Pietro Marcello crée une poésie qui menace à tout moment de basculer dans une violence dévastatrice, mais les personnages maintiennent avec justesse l’équilibre tout au long des 100 minutes, soutenus par des cadrages et une photographie qui subliment leurs émotions.

Juliette Jouan, dans un rôle bouleversant de candeur et de beauté, incarne une femme déchirée entre son devoir d’aider son père et son désir de vivre sa propre vie. Ses escapades en forêt vêtue de sa robe écarlate et ses baignades bucoliques lui confèrent une aura sauvage et envoûtante, rappelant le personnage de Manon des sources. De son côté, Louis Garrel interprète avec assurance cet aviateur intrépide qui donne des ailes à Juliette. La naissance de leurs sentiments amoureux est filmée avec une délicatesse qui frise l’émerveillement. C’est une ode subtile et émouvante à la liberté.

Le DVD de « L’Envol » offre une excellente qualité d’image et de son, permettant aux spectateurs de profiter pleinement de l’esthétique soignée du film. Bien que le DVD ne propose pas de bonus supplémentaires, l’expérience cinématographique à elle seule vaut largement la découverte de ce bijou cinématographique.

Le Chat Potté 2 : la dernière quête De Januel P. Mercado, Joel Crawford Avec Boris Rehlinger, Antonio Banderas, Diane Dassigny

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Le Chat Potté découvre que sa passion pour l’aventure et son mépris du danger ont fini par lui coûter cher : il a épuisé huit de ses neuf vies, et en a perdu le compte au passage.

Chronique : Il semble que la pratique courante, ces jours-ci, est d’attendre un certain temps avant de produire une suite à un film à succès, contrairement à l’approche antérieure consistant à les produire immédiatement. Heureusement, la franchise n’est pas limitée par le temps, car cette suite est tout aussi audacieuse et animée que son prédécesseur, construisant une histoire solide avec un grand style artistique qui fait vibrer le monde avec enthousiasme, but et flair visuel. Avec les acteurs principaux reprenant leur rôle vocal et de nouveaux personnages mémorables, on peut sans aucun doute dire que l’attente prolongée en valait la peine, en espérant que le troisième film fasse bientôt son apparition dans les salles.

Le Chat Botté (exprimé par Antonio Banderas) a vécu une vie remplie d’aventures, y compris huit morts. Il ne lui reste qu’une vie et après une expérience traumatisante, son médecin lui conseille de prendre sa retraite pour ne pas risquer sa dernière vie dans une autre aventure. Puss décide de suivre ce conseil et enterre son équipement d’aventure pour avancer dans sa dernière vie avec Mama Luna, une dame aux chats. Mais lorsque Jack Horner (exprimé par John Mulaney) est à la recherche d’une étoile magique, Le Chat Botté se retrouve en mission avec son ex-fiancée Kitty (exprimé par Salma Hayek) et un chien nommé Perrito (exprimé par Harvey Guillén) pour une dernière aventure qui pourrait changer leur vie.

Le style d’animation unique du film est décrit par ses créateurs comme un « style de livre de contes pictural », créant un livre d’histoires vivant avec des illustrations qui semblent avoir été créées à la main avec amour. Le travail vocal, dirigé par Banderas, est également merveilleux. L’histoire est linéaire, mais le film trouve sa valeur dans la façon dont il creuse dans les centres de ses personnages et construit du contenu autour de l’aventure. Les sujets tels que l’amitié et la valeur de la vie sont explorés de manière satisfaisante. En fin de compte, tout est très bien fait.

Video : La qualité d’image de 1080p est tout simplement splendide. Le style artistique est capturé avec élégance et les détails précis sont magnifiquement rendus. Bien que le film ne cherche pas à être photoréaliste comme la plupart des animations numériques d’aujourd’hui, cela n’affecte en rien la qualité de la présentation sur le dvd. La résolution permet aux spectateurs d’explorer l’animation avec une grande précision, en révélant les textures les plus fines des environnements, des modèles de personnages, des accessoires et des vêtements, avec beaucoup de clarté. Les couleurs sont également riches et vibrantes, capturant la diversité des couleurs de la fourrure, des exemples d’intensité magique, des verts naturels, des tons terreux et bien plus encore. Le niveau de précision sur toute la gamme de couleurs est tel que même sous les paramètres SDR, l’excellence des couleurs est pratiquement au maximum. L’image est exempte de problèmes de source et d’encodage, ce qui en fait une présentation visuellement resplendissante et élégante.

Audio : Le film « Le Chat Botté 2  » est présenté sur DVD avec une bande-son dynamique et agréable. La qualité de la présentation est complète et immersive, avec une utilisation efficace de tous les canaux disponibles, y compris les haut-parleurs supérieurs. Bien que ceux-ci soient principalement utilisés en soutien, l’enveloppement sonore est agréablement précis tout au long du film, en particulier dans les scènes d’action où la piste sonore réussit à plonger l’auditeur avec autorité et précision. Les basses sont équilibrées et offrent de la profondeur tout en conservant les détails. La clarté musicale est excellente, avec un espacement surround engagé et un grand nombre d’effets atmosphériques bien définis pour une immersion totale dans chaque scène et lieu. Le dialogue est clair et bien placé, même lors des scènes les plus intenses en action. De bout en bout, cette piste sonore offre une expérience audiovisuelle immersive et satisfaisante.

Bonus :

  • Le mini-film « Le Trident » (1080p, 4:01) raconte une histoire poignante autour d’un feu de camp, qui évoque l’un des huit décès du Chat Potté .

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.78:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du colis ‏ : ‎ 19.1 x 13.7 x 1.8 cm; 80 grammes Réalisateur ‏ : ‎ Joel Crawford, Januel Mercado Format ‏ : ‎ Couleur, Cinémascope, PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 38 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 12 avril 2023 Doublé : ‏ : ‎ Anglais, Français, Néerlandais Sous-titres : ‏ : ‎ Français, Néerlandais, Néerlandais belge Langue ‏ : ‎ Néerlandais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Néerlandais belge (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1) Studio  ‏ : ‎ Universal Pictures France

VOD : The Owners De Julius Berg Avec Maisie Williams, Sylvester McCoy, Rita Tushingham

Une jeune femme se retrouve au milieu d’une situation qui la dépasse après que son petit ami et le meilleur copain de ce dernier aient décidé de cambrioler une maison. Quand les propriétaires âgés de la villa reviennent plus tôt que prévu, les jeunes voleurs se livrent au jeu de chat et de souris car le couple semble moins gentil qu’il n’y paraît…

Chronique : Le film « The Owners » est un classique efficace et tendu qui offre une agréable surprise, réalisé par un cinéaste français qui montre son amour pour le cinéma de genre à travers tous les aspects de la réalisation, notamment la mise en scène, le jeu d’acteurs et l’écriture. Bien que le film ne réinvente pas le genre, il évite tout excès de violence ou de gore et préfère se concentrer sur la tension et la progression de l’intrigue. Bien que certains auraient aimé plus de folie, de bizarrerie et d’ambiguïté à la manière de « The Loved Ones », cela ne nuit en rien à la qualité du film. Le casting est excellent, en particulier les performances diaboliques de Sylvester McCoy et de Jake Curran. Si vous aimez l’horreur psychologique et le gore, ce film est pour vous, mais si vous êtes sensibles ou facilement choqués, il est préférable de ne pas le regarder.

« The Owners » est basé sur la bande dessinée « Une Nuit de Pleine lune » de Hermann et Yves H. et précède significativement les autres films auxquels il a été comparé. L’intrigue de base suit un couple âgé (le docteur Huggins et sa femme Ellen) qui rentrent chez eux pour trouver un gang de trois jeunes voyous (Gaz, Terry et Nathan) qui les attendent. Les voyous s’en prennent au couple pour leur faire donner la combinaison de leur coffre-fort, mais il apparaît rapidement que le gentil vieux couple pourrait ne pas être aussi innocent qu’il y paraissait au départ. Mary, la petite amie de Nathan, est là en tant que complice involontaire, car les gars ont « emprunté » sa voiture pour s’enfuir et elle ne peut pas aller travailler sans elle.

Il y a beaucoup de rebondissements et de chocs qui rendent difficile de deviner ce qui pourrait arriver ensuite, avec plus d’un moment « WTF ? ». Le film contient beaucoup de sang et la violence est brutale et même choquante par moments, mais l’horreur réelle est ce que les êtres humains apparemment « normaux » sont prêts à faire les uns aux autres. Les performances délicieusement exagérées des membres plus âgés du casting rendent difficile de savoir qui soutenir alors que le nombre de victimes augmente. Dans une interview, McCoy a décrit « The Owners » comme « une douce histoire d’amour d’horreur et de chaos » – et la sombre et démentielle histoire d’amour entre le couple âgé apparemment normal est en effet ce qui rend ce film différent.

Réalisateur ‏ : ‎ Julius Berg Durée ‏ : ‎ 92 minutes Acteurs ‏ : ‎ Rita Tushingham, Ian Kenny, Maisie Williams, Jake Curran, Sylvester McCoy

Qui Veut la Peau de Roger Rabbit [4K Ultra-HD + Blu-Ray] 4K Ultra HD + Blu-ray Bob Hoskins (Acteur), Christopher Lloyd (Acteur), Robert Zemeckis (Réalisateur)

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1947, Hollywood. Les grandes vedettes du cinéma partagent l’affiche avec les Toons, personnages animés. Roger Rabbit, la vedette la plus populaire des Toons, est amoureux transi de sa sublime femme Jessica, et son amour l’empêche de travailler correctement. Le patron des Studios pour lequel il est engagé, tente de le ramener sur le droit chemin et engage un détective privé pour lui prouver que sa femme le trompe. Des photos compromettantes sont prises et le présumé amant est retrouvé assassiné. Roger Rabbit est accusé du meurtre et recherché par l’ignoble juge Demort.

Chronique : « Qui veut la peau de Roger Rabbit » est un film d’animation culte sorti en 1988, réalisé par Robert Zemeckis. Cette version 4K Ultra-HD + Blu-Ray permet de redécouvrir ce classique avec une qualité d’image exceptionnelle.

Le film mélange les genres du film noir et de l’animation, créant ainsi un univers unique et fascinant. Les personnages, à la fois humains et dessinés, sont très bien intégrés dans les décors réels, ce qui était une véritable prouesse technique pour l’époque. L’intrigue, qui tourne autour de l’enquête pour retrouver le meurtrier de l’homme qui avait pris en otage la vedette de Toontown, Roger Rabbit, est bien construite et tient en haleine le spectateur du début à la fin.

Le casting est également excellent, avec la présence de Bob Hoskins dans le rôle du détective Eddie Valiant, qui est à la fois drôle et touchant. Roger Rabbit, quant à lui, est un personnage emblématique et attachant, qui a marqué toute une génération.

La version 4K Ultra-HD + Blu-Ray offre une qualité d’image et de son remarquable, mettant en valeur les couleurs vives et les détails des décors et des personnages. Les bonus inclus dans cette édition, tels que les commentaires audio et les documentaires sur la création du film, permettent de plonger encore plus dans l’univers de « Qui veut la peau de Roger Rabbit ».

En conclusion, cette édition 4K Ultra-HD + Blu-Ray de « Qui veut la peau de Roger Rabbit » est un must-have pour tous les fans du film et pour tous les amateurs de cinéma en général. Le film est un véritable chef-d’œuvre, qui allie humour, émotion et technique, et qui reste toujours aussi fascinant plus de 30 ans après sa sortie.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.85:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Dimensions du colis ‏ : ‎ 17.2 x 13.5 x 1.1 cm; 90 grammes Audio description : ‏ : ‎ Anglais Réalisateur ‏ : ‎ Robert Zemeckis Format ‏ : ‎ 4K Durée ‏ : ‎ 1 heure et 43 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 10 décembre 2021 Acteurs ‏ : ‎ Bob Hoskins, Christopher Lloyd, Joanna Cassidy, Stubby Kaye, Alan Tilvern Doublé : ‏ : ‎ Français, Allemand Sous-titres : ‏ : ‎ Italien, Japonais, Finnois, Castillan, Norvégien, Allemand, Danois, Français, Suédois, Néerlandais Langue ‏ : ‎ Japonais (DTS-HD 5.1), Italien (DTS 5.1), Allemand (DTS 5.1), Français (DTS 5.1), Castillan (DTS 5.1), Anglais (Dolby TrueHD) Studio  ‏ : ‎ Touchstone Home Video

UFO Sweden De Victor Danell Avec Jesper Barkselius, Eva Melander, Sara Shirpey- VOD

Denise, une adolescente rebelle est témoin de phénomènes étranges et inexpliqués. Et si l’obsession de son père pour les OVNIS avait causé sa mort huit ans plus tôt ?

Chronique : Avec un mélange entre « X-Files » et « Stranger Things », le film « UFO Sweden » se déroule dans une petite ville où une adolescente rebelle placée en famille d’accueil, soupçonne que son père n’est pas mort, mais qu’il a été kidnappé par des extraterrestres. Elle est déterminée à découvrir la vérité avec l’aide d’une association OVNI. Le film a été produit par Crazy Pictures, qui a eu l’idée après avoir découvert UFO-Sweden, une organisation qui enquête sur des phénomènes mystérieux et gère les plus grandes archives d’OVNI au monde, Archives for the Unexplained à Norrköping, en Suède.

Le tournage de « UFO Sweden » a eu lieu en septembre à Norrköping, en Suède.

Ce charmant, amusant et palpitant film vous ramène directement dans les années 90 (et un peu des années 80 aussi). Pour les amateurs de vintage, vous trouverez beaucoup de détails sympas, et pour les fans de vieux films de science-fiction, vous aurez la sensation de ces vieux films de Spielberg comme « Rencontres du troisième type ».

Les effets spéciaux sont époustouflants, tout en restant fidèles aux films d’il y a 30 ans, et il y avait des scènes à vous couper le souffle.

Les rôles sont parfaitement distribués, et les personnages sont diversifiés. J’ai particulièrement apprécié Isabelle Kyed dans le rôle de « Töna » et Niklas Kvarnbo Jönsson dans le rôle de « Karl-Tefat », mais je n’ai que de grands mots à dire sur le reste de la distribution également.

Ce film réussit là où d’autres échouent en étant absolument authentique et terre à terre (jeu de mots non intentionnel) et je suis très impressionné par la petite société de production Crazy Pictures qui continue de se faire un nom avec des productions comme celle-ci.

Pour les amateurs de science-fiction et d’action, c’est un must, mais c’est aussi filmé avec cet humour et cette chaleur qui le porte à un autre niveau.

25 mai 2023 en VOD / 1h 55min / Aventure, Science fiction De Victor Danell Par Victor Danell Avec Jesper Barkselius, Eva Melander, Sara Shirpey

Prison 77 est un film réalisé par Alberto Rodriguez avec Miguel Herrán, Javier Gutiérrez – VOD

Espagne, 1977 : à la fin du franquisme, le pays vit l’un des plus grands moments de liberté de son histoire. Mais le passage à la démocratie ne change rien dans les prisons.

Chronique : Le réalisateur et co-scénariste de 7 Virgins et Group 7, Alberto Rodriguez, présente dans Prison 77 un drame carcéral difficile qui se transforme en une explosion de colère envers le passé. Originaire de Séville, Rodriguez a également dirigé le sombre polar Marshland (2014), et il y a des similitudes ici dans la représentation d’un pays qui tente maladroitement de progresser vers la démocratie après la mort de Francisco Franco à la fin de 1975. Bien que Prison 77 soit un film de prison plus conventionnel dans d’autres aspects, il décrit avec un sentiment de faim l’horrible injustice vécue par des détenus maltraités qui prennent position en faveur de l’amnistie à la fin d’un régime qui a emprisonné ceux qu’il n’aimait pas – des communistes aux homosexuels – et a jeté les clés.

Il est courant qu’un drame carcéral se concentre sur un petit groupe de détenus, mais Rodriguez prend son temps pour introduire d’abord son personnage principal. Manuel, un jeune comptable têtu et fier, interprété par Miguel Herran (connu pour son rôle dans Money Heist à la télévision), a été jeté à Modelo après avoir été accusé de fraude par son employeur. Il n’a aucun espoir d’être jugé rapidement. Dès le début, Manuel refuse de se soumettre aux « blisters » – les gardiens de prison qui dirigent cette prison immense à l’aide de leurs matraques. Il porte son costume à larges revers, même si cela lui coûte un matelas pour ses deux premières semaines d’isolement «sanitaire» obligatoire, où il est tourmenté par les insectes, développe un abcès et dépose sa première plainte officielle, attirant sur lui un traitement encore plus brutal. Finalement, le film se concentre sur Manuel et ses camarades de cellule, mais Rodriguez prend le temps d’établir son personnage principal avant de plonger dans leur histoire.

Ce n’est qu’un avant-goût de ce qui attend Manuel, car les conditions de détention vont empirer lorsque les gardiens essaient de briser son esprit. Avec une attente de quatre ans pour son procès, la seule visiteuse de Manuel – et la seule femme du film – est Lucia, la sœur de son ex-petite amie, interprétée par Catalina Sopelana. C’est sa seule offre d’amitié dans le monde, mais il la refuse fièrement. Il ne se soumettra pas non plus aux gardes, même si son défi constant s’apparente à de l’auto-sabotage. Finalement, Manuel est livré à sa cellule avec l’aide du malheureux factotum El Negro, joué par Jesus Carroza, et du condamné à perpétuité Pino, interprété par le robuste et fiable Javier Gutierrez, qui a également joué dans Marshland.

Manuel, qui est incarcéré pour incendie criminel, décide de rejoindre la naissante Association des Droits des Prisonniers, tandis que Pino regarde avec scepticisme ses livres de science-fiction et sa position blasée de sécurité. La mort d’un détenu et des violences punitives exercées en toute impunité finiront par inciter Pino à soutenir son compagnon de cellule, alors que les émeutes éclatent dans la prison et que la structure du pouvoir se tord et se retourne sur elle-même.

Prison 77, dont les événements sont « inspirés par » des événements réels, commence en 1976, quelques mois après la mort de Franco, et se termine en 1978, avec un espoir difficile à maintenir. Le travail de caméra saisissant, avec une reconstitution impressionnante d’une manifestation sur le toit, et les costumes fantastiques (Pino est décrit comme un « dandy ») sont des éléments visuels marquants, mais ils ne peuvent pas retenir l’attention du spectateur aussi longtemps que les coups et la brutalité incessante infligée aux prisonniers.

Pendant près de deux heures, le film dépeint sans pitié les espoirs des détenus écrasés par la structure du pouvoir. Seules les 20 dernières minutes tiennent la promesse de suspense longtemps retenue. Le film suggère qu’un avenir est possible, mais que les prisonniers doivent se battre pour le tailler à leur mesure.

Une image récurrente, vue depuis la fenêtre de la cellule, est une enseigne lumineuse au néon incitant les gens à « sauter dans la couleur ». Bien que cela puisse sembler un peu sur le nez, cette publicité pour les téléviseurs résume efficacement la vision de Rodriguez d’une Espagne en train de chercher son chemin vers la lumière.

Prison 77 25 mai 2023 en VOD / 2h 05min / Drame De Alberto Rodriguez Par Alberto Rodriguez, Rafael Cobos Avec Miguel Herrán, Javier Gutiérrez, Jesús Carroza Titre original Modelo 77

Caravage avec Riccardo Scamarcio (Acteur), Micaela Ramazzotti (Acteur) de Michele Placido (Réalisateur)

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Italie 1609. Accusé de meurtre, Le Caravage a fui Rome et s’est réfugié à Naples. Soutenu par la puissante famille Colonna, Le Caravage tente d’obtenir la grâce de l’Église pour revenir à Rome. Le Pape décide alors de faire mener par un inquisiteur, l’Ombre, une enquête sur le peintre dont l’art est jugé subversif et contraire à la morale de l’Église.

Le réalisateur Michele Placido, surtout connu pour ses films sur la mafia comme La Piovra 1 et 2, signe ici un magnifique film à la photographie exceptionnelle qui privilégie les tons ocres et bruns pour illustrer la vie du célèbre peintre Le Caravage (1571-1610).

D’une durée de deux heures et en italien, le film évite les clichés du film de cape et d’épée pour se concentrer sur l’aspect mystique du génie de la peinture, dont la mort a longtemps été entourée de mystères.

L’histoire se déroule durant les dernières années de la vie du Caravage (joué par Riccardo Scarmarcio), forcé de quitter Rome après avoir été condamné pour le meurtre de Renuccio Tomassoni, un proxénète lié à la famille des Farnese de Parme. Il se réfugie à Naples chez Constanza Sforza Colonna (interprétée par Isabelle Huppert), une puissante famille que la Curie ne souhaite pas froisser.

Le nouveau pape Paul V, Camille Borghese, est le neveu de Scipion Borghese, un soutien du peintre dont le talent est largement reconnu à l’époque. Le pape souhaite réhabiliter le peintre controversé, mais pour cela, il demande une enquête menée par l’Ombre (joué par Louis Garrel), un agent secret et plénipotentiaire attaché à la Curie romaine.

L’intérêt du film réside dans la trame tissée à travers le regard de cet enquêteur inquiétant et néophyte en art, qui découvre l’œuvre du peintre et ses ressorts en passant au crible sa vie de débauche et de repentance. Le spectateur est ainsi plongé au cœur du débat sur l’art, en pleine contre-réforme, qui utilisait l’art pour élever les âmes vers Dieu, en particulier l’architecture et la peinture.

Caravage pousse loin le trait et l’innovation, utilisant de pauvres gens comme modèles, les sublimant avec un réalisme nouveau en Saints-Martyrs ou en Madones (la superbe Micaela Ramazzotti), peignant la souffrance et les grimaces, la crasse et la misère du peuple.

Rapport de forme ‏ : ‎ 1.78:1 Classé ‏ : ‎ Tous publics Réalisateur ‏ : ‎ Michele Placido Format ‏ : ‎ Couleur, Cinémascope, PAL Durée ‏ : ‎ 1 heure et 55 minutes Date de sortie ‏ : ‎ 3 mai 2023 Acteurs ‏ : ‎ Riccardo Scamarcio, Micaela Ramazzotti, Louis Garrel, Isabelle Huppert, Michele Placido Sous-titres : ‏ : ‎ Français Studio  ‏ : ‎ Le Pacte