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Le premier tome d’une saga fantastique à la beauté envoûtante, une ode à la Nature et à la puissance de la douceur contre la barbarie.
Chronique : Séléné n’est pas la première héroïne à faire des cauchemars très réalistes ou à dessiner d’étranges créatures (elle m’a immédiatement rappelé Clary de The mortal instruments en cela), mais pendant la majeure parte du roman le paranormal n’apparaît que par petite touches discrètes.
J’ai adoré la façon dont Alexandra Koszelyk fait monter le suspense et la tension tout du long du récit, pour ne nous révéler la vérité qu’à la toute fin. Les indices sont font de plus en plus nombreux, surtout qu’il y a un grand nombre d’incohérences et de petits détails qui nous mettent la puce à l’oreille mais on ne parvient pas pour autant à distinguer le tableau d’ensemble. Tous les ingrédients sont réunis pour faite de Le sanctuaire d’Emona un véritable page turner qui nous intrigue et nous captive.
Malgré un décor plutôt sombre, le message du roman est, lui, doux et plein de bienveillance. Un astucieux contraste que l’on ne peut que saluer ! A travers de jolies métaphores, Le sanctuaire d’Emona parle de confiance, respect de la nature et d’harmonie. Vous ne pourrez qu’aimer le lien qui se crée peu à peu entre Séléné et Irina alors qu’elles vont de découverte en découverte, cette belle amitié qui est au centre de l’hitsoire.
Même si j’ai apprécié ma lecture, il y a un truc, un tout petit truc, qui m’a gênée avec cette histoire. C’est sûrement du détail mais je serai curieuse d’avoir d’autres avis sur le sujet donc si jamais vous avez aussi lu le roman, n’hésitez pas à me donner le vôtre en commentaire.
Au début de l’histoire, Séléné part en voyage avec son frère et deux autres personnes, dont Irina (j’essaie de rester vague pour ne pas spoiler ceux qui n’ont pas encore lu le roman). A un moment donné, le frère de Séléné et la quatrième personne disparaissent pour une raison qui est bien explicitée dans le roman. Seulement, Séléné et Irina n’ont plus de nouvelles des deux autres et tout cela semble être considéré comme normal. Pire : alors que l’excuse donnée à l’origine pour le départ des deux personnes ne semble plus plausible (le temps pris pour l’action en question est plus courte que le temps écoulé), personne ne s’inquiète. Tout le monde semble avoir oublié ces deux personnages, dont on ne se souvient qu’à la toute fin ! Donc pas vraiment problématique, mais un peu déstabilisant.
Chronique de Lisly : https://lislysworld.fr/
Éditeur : Robert Laffont (20 janvier 2022) Langue : Français Broché : 400 pages ISBN-10 : 2221258568 ISBN-13 : 978-2221258569
