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The Last Kingdom est revenu sur Netflix sous la forme d’un film ! Le long-métrage intitulé « Seven Kings Must Die » conclut définitivement l’histoire d’Uhtred de Bebbanburg (Alexander Dreymon). Attention, spoilers.
Annoncé en 2021, peu de temps avant la diffusion de la cinquième et dernière saison de The Last Kingdom, le long-métrage Seven Kings Must Die (ou Sept rois doivent mourir, en français) est enfin disponible sur Netflix. Ce film met un terme définitif aux aventures d’Uhtred de Bebbanburg, le héros de la série adaptée des romans de la saga littéraire Les Histoires saxonnes de Bernard Cornwell.
Dans ce long-métrage réalisé par Edward Bazalgette, le seigneur Uhtred de Bebbanburg, qui règne sur la Northumbrie, est appelé à aider Æthelstan (Harry Gilby), autrefois son pupille et protégé, à accéder au trône de l’île de Bretagne suite à la mort de son père le roi Edward. Mais la couronne est convoitée par un autre héritier et surtout par des envahisseurs danois et d’autres rois des autres terres britanniques. Les nombreux ennemis et ses conflits avec Æthelstan vont mettre Uhtred dans une position délicate, alors qu’il ne rêve que d’une Angleterre unifiée.
Bien que Seven Kings Must Die soit un film qui conclut The Last Kingdom, il n’est pas nécessaire d’avoir vu la série avant. Le long-métrage d’Edward Bazalgette se déroule plusieurs années après la fin de la cinquième et dernière saison de The Last Kingdom et il prend soin de contextualiser son intrigue grâce à une voix-off et un texte explicatif au début pour décrire ses personnages et la situation politique dans laquelle se trouve l’île de Bretagne.

Seven Kings Must Die est construit de manière à ce qu’un public large puisse suivre l’histoire, sans trop connaître les antécédents des personnages principaux et connus, par le biais des dialogues, des interactions, des indications de lieu, et autres textes et voix-off qui accompagnent le film.
Par ailleurs, de nouveaux personnages sont introduits donc ils seront aussi inédits pour les fans de la série. Plus que la fin de l’épopée d’Uhtred, Seven Kings Must Die est aussi l’histoire de l’unification de l’Angleterre et de la célèbre bataille de Brunanbuhr, que certains historiens voient comme la marque de la naissance de l’identité anglaise.
Évidemment, on vous recommande d’avoir vu la série The Last Kingdom avant de découvrir le film Seven Kings Must Die par soucis chronologique et pour avoir une attache émotionnelle plus intense avec Uhtred de Bebbanburg. Mais vous comprendrez très bien les enjeux de Seven Kings Must Die même si vous n’avez pas vu la série.
Le visionnage du long-métrage vous donnera alors peut-être envie de vous plonger dans l’histoire d’Uthred, fils orphelin d’un noble saxon kidnappé par les Scandinaves et élevé parmi eux à la fin du IXème siècle. Au cours des cinq saisons de The Last Kingdom, on suit l’incroyable histoire de ce valeureux guerrier qui doit sans cesse choisir entre le royaume de ses origines et le peuple qui l’a vu grandir.

Série très populaire sur Netflix, The Last Kingdom s’est achevée à l’issue de sa cinquième saison, qui signait une fin épique pour son héros Uhtred de Bebbanburg (Alexander Dreymon). Mais son histoire n’est pas totalement terminée puisqu’il est de retour dans Seven Kings Must Die, un long-métrage d’environ deux heures.
L’adaptation de la série littéraire Les Histoires saxonnes de Bernard Cornwell se clôture donc avec un film qui mettra définitivement un terme à l’épopée d’Uhtred. Le long-métrage réalisé par Edward Bazalgette met Uhtred face à ses responsabilités alors qu’il doit à nouveau tout faire avec ses camarades pour former une Angleterre unie alors que des envahisseurs et des héritiers rivaux du roi Edouard se battent pour la couronne. Pourtant, la fin de la cinquième saison laissait envisager un happy end pour le héros, qui a passé son enfance chez les Vikings. De retour à Bebbanburg, dans un foyer chaleureux et une protection digne pour sa famille et son peuple, il avait réussi à instaurer une certaine paix entre les Danois et les Saxons, les deux parts de son identité, le tout sous la bénédiction des dieux.

Plusieurs années ont passé et un évènement soudain rabat toutes les cartes : le roi Edward meurt. Son second fils Ælfweard (Ewan Horrocks), soutenu par le Wessex, engage des mercenaires pour s’emparer de la couronne alors que c’est son premier fils, Æthelstan (Harry Gilby), qui est appelé à régner.
Mais ce dernier est un fils illégitime et il est donc considéré comme un bâtard, d’autant plus qu’il a été élevé par Uhtred. La reine Eadgifu (Elaine Cassidy), désormais veuve, se réfugie avec son jeune fils Edmund (Zak Sutcliffe) et le seigneur Aldhelm (James Northcote) chez Uhtred pour éviter les attaques des envahisseurs et d’Ælfweard. Uhtred s’engage à tout faire pour qu’Æthelstan accède au trône. Mais le jeune homme a bien changé, il s’est plongé corps et âme dans la foi et il est manipulé par son nouveau mentor, le seigneur Ingilmundr (Laurie Davidson), qui le pousse à conquérir tous les royaumes par la violence. Æthelstan tue son frère Ælfweard et s’en prend toujours plus aux terres des autres rois des îles britanniques, qui vont se réunir pour faire une alliance et lui tenir tête. Sauf que leurs destins sont annoncés comme funestes. Ingrith (Ilona Chevakova), la femme de Finan (Mark Rowley), l’un des meilleurs amis d’Uhtred, a annoncé la prophétie suivante, qui donnera son nom au long-métrage : « Sept rois devront mourir » (« et ta bien-aimée »). Après quelques stratagèmes inachevés, Uhtred est banni par Æthelstan mais sauvé par les autres rois réunis. Ils lui demandent alors de tuer Æthelstan pour arrêter sa tyrannie. Mais l’on apprend qu’Ingilmundr était de mèche depuis le début avec le roi danois Anlaf (Pekka Strang) et les autres rois des îles britanniques. Uhtred a compris cette manigance et tente de convaincre Æthelstan de sa bonne foi alors que Bebbanburg se fait détruire et avec elle Ingrid, qui était malheureusement « la bien-aimée » concernée par la prophétie.

Æthelstan a alors compris qu’il s’était fait manipuler et il souhaite combattre Ingilmundr et l’armée des rois réunis pour mettre fin au conflit et se sacrifier en martyr. Mais Uhtred ne l’entend pas de cette oreille et il va se lancer dans la bataille pour éviter un sort funeste à Æthelstan pour enfin créer une Angleterre unie, avec l’aide des siens et de son fils Osbert (Jacob Dudman). S’en suit alors une longue et impressionnante bataille, celle de Brunanburh, où Æthelstan et ses hommes l’emportent. Tous les autres rois, qui ont perdu leurs héritiers, ont rebroussé chemin. Æthelstan devient alors le roi incontesté de ce qui devient officiellement l’Angleterre. Le film Sept rois doivent mourir se termine bien avec sept souverains morts : les cinq héritiers des rois vaincus, le roi Edward mais aussi Uhtred, si l’on considère que sa dernière scène rejoignant une pièce très lumineuse de guerriers en fête est une allégorie de son décès. Même si la fin du long-métrage laisse planer le doute. La voix-off de Finan termine l’épopée d’Uhtred ainsi : « Sept rois sont-ils morts ? La Chronique ne dit pas si Monseigneur Uhtred a survécu mais ceux qui comme moi l’ont côtoyé ont connu en lui le plus grand guerrier de son temps. L’homme qui fit un royaume ». L’histoire d’Uhtred de Bebbanburg se termine donc avec la réussite du souhait le plus cher de ce héros : une ultime bataille qui lui vaut un statut glorieux et une Angleterre unie.
